A la suite de leur séjour en France en octobre 2014, les élèves du Collège Marie Curie de Bogotá qui participent au projet de danse Tracés de Lucioles ont écrits quelques mots sur les moments vécus à Paris.

 


Maria Paola C.

Il y a un mois, j'ai eu l’opportunité de voyager en France pour la première fois avec le groupe Tracés de Lucioles. Pour moi, c'est clairement la meilleure expérience de ma vie.

Tous les moments vécus ont été spéciaux et inoubliables et je ne voulais pas retourner en Colombie.

Dans le futur, je voudrais vivre en France ou du moins refaire ce genre de voyage. J'ai encore de la nostalgie en me rappelant et en regardant des images de ce voyage.

Avec cette expérience, j'ai beaucoup appris de la culture Française, de la l'art de la danse et de l'amabilité et compréhension des gens.

Je donne beaucoup de valeur à l'effort de mes parents, de mes professeurs et de mes camarades qui ont permis ce rêve.

Mes parents ont été stupéfaits de voir, comment après tant de répétitions, j'avais appris à danser et ils ont pu découvrir quelque chose de différent comme l'est l'art contemporain.

J'espère seulement que ce projet important continuera pour pouvoir un jour, moi-même enseigner à d'autres enfants comme moi.

Je veux remercier tous les intervenants de Pasos al Viento pour cette opportunité importante dans ma vie, Anne Marie pour sa tendresse avec nous et qui a fait en sorte que beaucoup de choses aient été possible ainsi que Francisco et Juliana pour leur enseignement.



Sebastian M.

J’ai eu la chance de suivre un processus assez long dans le projet de danse depuis qu’il a commencé il y a quatre ans. Au cours de ces années, beaucoup de choses sont arrivées mais c’est définitivement cette année que toutes ces chosent qui avaient changées en moi ont pris une nouvelle direction : non seulement dans une autre manière de voir le monde mais aussi d’orienter mon futur.

Ce voyage en 2014 m’aura aussi servi à réaliser que j’avais une passion, la danse. J’ai vu qu’il fallait agir de manière professionnelle dans toutes les circonstances et comprendre que ce projet n’est pas seulement pour s’amuser mais qu’il y a aussi des exigences. Tout ceci nous sert à être meilleurs en tout.


Camila

Je me rappelle encore du jour où ils appelés les meilleurs élèves de ma classe pour nous demander si nous voulions intégrer le groupe de danse et j’avais envie de la tenter.

Petit à petit, je me suis passionnée pour la danse contemporaine malgré qu’au début, au moment de danser, j’avais honte.

Aujourd’hui je regarde en arrière et je vois que toute cette passion et ces efforts ont donné des résultats. Je me rappelle comment nous avons préparé le voyage, ma nervosité en pensant que l’on ne comprenne pas le petit texte en français que je devais dire mais je me rappelle que quoi qu’il en soit, il fallait tout donner. Je voulais faire du mieux pour que ceci soit une manière de remercier mes parents et l’association pour tout le travail qu’ils ont fait pour m’amener aussi loin.

Je me rappelle du CND et comment j’ai été impressionnée par le talent des personnes avec qui nous avons échangé des moments (d’ailleurs, j’envoie un bonjour au mari de « Laurita », notre nouvelle amie marionnette).

Je me souviens beaucoup d’Anne Marie qui nous a supporté et qui nous répétait sans cesse que nous devions dormir plus et la honte que j’avais quand elle nous voyait si fatigués. Anne Marie est une personne pleine de joie et je me répétais souvent « je veux devenir comme elle ».

Les expériences et les connaissances acquises pendant le voyage m’ont beaucoup marquées et ce que j’ai vu en danse contemporaine là bas va pouvoir m’aider dans mon processus en danse car je ne souhaite pas m’arrêter ; je voudrais continuer ce projet et apprendre de plus en plus à chaque fois et peut être devenir une danseuse professionnelle. Un autre de mes objectifs serait d’apprendre la langue française.

De nouveau, je réitère mes remerciements et mon affection envers tous et ils peuvent compter sur moi pour continuer le projet. On ne doit pas laisser passer ce genre d’opportunités et je continuerai mes efforts au sein du groupe pour que les présentations de danse soient aussi réussies comme celle de la crypte et ainsi laisser quelque chose aux personnes que l’on rencontre sur notre chemin et dans la danse.



Santiago P.

Bien que certains d’entre nous ayons déjà voyagé, nous gardons la sensation que cela a été un rêve.

Ce genre de voyage ne se fait pas tous les jours et sera peut être le seul pour certains d’entre nous.

On a pu profiter de chaque moment de danse et parcourir à nouveau Paris.

Enfin, je crois qu’avec Paris, il s’agit d’une connexion magique qui ne pourra jamais s’effacer de nos mémoires.

Tous ces souvenirs font partis d’un rêve qu’on a réussi à réaliser.

Je voudrais remercier Pasos al Viento et ma famille pour nous avoir donné cette merveilleuse opportunité à travers laquelle nous avons pu montrer qui nous sommes et représenter également nos racines de manières artistiques.



Sara Z.

Je remercie Pasos al Viento pour cette merveilleuse expérience d’avoir pu participer à ces moments de danse. Cela a été un voyage grandiose dont on se souviendra de beaucoup d’instants : parcourir Paris en métro, rencontrer d’autres personnes et partager nos chants dans la nuit.

J’ai beaucoup aimé les moments au Centre National de la Danse et au Conservatoire Supérieur de Paris.

Anne Marie est une personne unique et inégalable qui a été présente tout au long du séjour.

Ces 15 jours ont été les meilleurs jours de ma vie y je me rappelle encore chaque moment avec joie.



Sara Sofia B.

Pour moi, tout commence avec un simple : « qui veut intégrer le groupe de danse ? ».

Personnellement, je n’aimais pas danser mais quand j’ai vu les présentations du groupe pilote, je me demandais comment ils avaient réussis à faire tout ça et j’ai voulu faire pareil.

Quand ils m’ont accepté dans le groupe, j’ai eu une joie indescriptible.

J’étais très timide mais avec le temps, j’ai pris confiance en moi à travers ce projet.

En 2014, on a eu une grande émotion lorsqu’on a su que l’on allait voyager à Paris et qu’au bout de tant de travail (déceptions et sourires), on avait réussi à finir nos danses.

Pendant tout le voyage, je n’ai pas pu dormir de tant d’euphorie.

Les jours ont passé vite entre répétitions, présentations, rencontres et visites et déjà nous étions arrivés au dernier jour.

Avoir été en France m’a permis d’avoir une autre perspective sur les choses et sur le futur.

J’ai pu constater qu’il existe des opportunités créés à partir du simple fait de lever la main et de dire : « Oui, je veux participer… ».



Paula Dennis R.

L’expérience du voyage à Paris a été gratifiante car j’ai eu l’opportunité de retrouver des élèves du collège Guy Flavien qui m’ont rappelés de beaux souvenirs du premier voyage en 2012 ; le plaisir a aussi été de parcourir des lieux où j’avais déjà été.

En dehors de nos présentations, nous avons eu l’occasion d’aller voir d’autres spectacles qui m’ont beaucoup touchés.

Toute cette expérience m’a aidée à grandir et à être plus responsable.

La possibilité de ce voyage dans un autre pays n’est pas donnée à tous les enfants de mon âge ni de ma classe sociale et c’est pour cela que je remercie le sacrifice qu’a fait ma mère pour me le permettre.

C’est aussi une récompense à l’effort que j’ai pu faire durant ces quatre dernières années avec ce projet.

Je remercie enfin l’association Pasos al Viento pour tout.



Natalia T.

Bien qu’il me paraisse difficile de m’exprimer au travers de l’écrit, je peux dire qu’avoir été en France a signifié beaucoup de choses pour moi. J’ai vécu des expériences qu’on ne vite qu’une fois et qui m’ont aidées à croire en moi même. Il y a eu des choses qui m’ont impressionnées comme la capacité des corps des danseurs au Conservatoire Supérieur et c’était vraiment fantastique : les appuis avec le poids et le regard, les mains peuvent raconter des choses… Ce jour là, je me suis demandée si je serais capable de réaliser cela car je ne suis pas souple et je ne suis pas entraînée pour.

Chanter a été quelque chose de très fort pour moi et je ne savais pas que j’avais cette capacité. En plus, les possibilités en danse contemporaine sont infinies et requièrent de l’imagination et dispositions que l’on puisse avoir mais il faut également un esprit d’ouverture : ceci permet de t’exprimer à ta manière.

Quelque chose qui m’a fascinée dans le cours d’improvisation au CND, c’est le moment dans lequel on ne sait pas quoi faire mais on doit se lancer quand même ; celui aussi quant on est face au public qui te regarde, que cela te stresse mais on continue car cela nous plait de danser.

J’ai peut être appris à être une meilleure personne, à profiter de chaque instants et à donner de la valeur à l’effort que fait ma famille pour me voir heureuse.

Quand je suis retournée en Colombie, j’ai senti que les choses étaient différentes : j’avais beaucoup dansé mais me confronter à une culture totalement différente a été très dur. La discipline dans tout, comme se lever très tôt ainsi que la ponctualité est quelque chose qui nous manque.

J’ai beaucoup aimé partager avec mes camarades les instants les plus incroyables et inespérés : chanter dans le métro, dormir dans le métro, rire dans le métro. Quand on a vu le spectacle au Théâtre Chaillot, cela a été spectaculaire, on était tous émerveillés comme avec le groupe d’improvisation au CND.

La présentation que j’ai le plus aimé a été celle de la crypte où j’ai été très nerveuse ne sachant pas comment cela se passerait.

J’ai connu des personnes qui vont me manquer, mais ce qui me reste est d’exploiter ce que j’ai, me faire confiance et croire que je pourrais réaliser des choses.



Oscar Daniel W.

Après un longue traversée pour arrivée à destination, je me suis réveillé dans un autre lit, un autre pays, un autre continent loin de ma famille et proche de mes amis, craintif de fouler une autre scène où le public nous attendait : chaque danse était une tension, une concentration, un effort et l’envie que tout soit impeccable.

Comme diraient les poètes, j’ai été submergé pendant 15 jours dans une mer d’émotion inexplicables…pour ensuite défaillir en sachant qu’il fallait déjà repartir.

Ouf quelle expérience !!!! Bien sur, le meilleur se raconte toujours à la fin…

Dans ma mémoire, je garderai graver le jour où tandis que mes amis étaient à la piscine, Natalia et moi nous contemplions les rues sans se presser et en dégustant une des meilleurs glace Parisienne allongés sur une pelouse.

Merci à Dieu pour l’opportunité de vivre.

A ma famille pour leur soutien inconditionnel.

A Pasos al Viento avec sa présidente Anne Marie Sandrini pour croire en notre talent.

Et à la vie pour me donner des expériences pour mûrir, grandir et m’ouvrir à d’autres horizons.



Brayan P.

Le voyage a été une expérience grandiose, unifiant le groupe Tracés de Lucioles comme une famille ; nous avons visité la ville, joué, dansé mais surtout nous avons profité de cette opportunité qui nous a été donnée pour faire de choses importantes comme vivre en groupe, créer des amitiés, envisager de nouveaux objectifs et s’améliorer en tant que personne. Nous avons fait la connaissance de belles personnes comme Anne Marie qui est la présidente de l’association Pasos al Viento et qui nous a soutenue dans tous les moments. Nous avons rencontré Renaud, le directeur du Musée Curie et également le Consul de Colombie qui est une personne très aimable.

Nous avons visité des endroits de Paris que je ne connaissais pas et j’ai pu constater que c’était une belle ville. Pendant ce voyage et malgré quelques inconvénients, le groupe est allé de l’avant avec le travail ce qui nous a permis de cohabiter d’une manière inexplicable : nous étions unis pour arriver au but et partager le rêve de poursuivre ce projet qui nous a donné autant de joie.

Donc, mon souhait est de continuer dans ce projet car c’est comme une passion qui me permet de m’exprimer d’une manière unique et personnelle.

 

Angie Lorena H.

Mon expérience pendant ce deuxième voyage a été incroyable : j’ai beaucoup aimé car j’ai pu me rappeler de bons moments et les revivre, connaître des nouveaux lieux, des nouvelles personnes et visiter le musée Curie qui m’a beaucoup plu. J’aime la danse et dans ce voyage, non seulement j’ai pu voir de la danse contemporaine mais aussi du ballet qui est ma grande passion.

Avec chaque danse que nous avons présentée, même si nous avions peur que quelque chose ne marche pas, nous avons toujours tout donné.

Je veux remercier le CND car en réalité, ils nous ont toujours beaucoup soutenu et bien accueilli.

D’un autre côté, je voulais remercier l’association Pasos al Viento car grâce a elle, nous avons pu avoir cette nouvelle opportunité de nous enrichir de connaissances au niveau scientifique et artistique ; merci pour nous soutenir et nous faire confiance.

J’aimerai que cette grande famille continue à être unie et que nos rêves ne finissent pas car nous avons encore beaucoup de choses à montrer. Je voudrais tous les revoir pour continuer à apprendre au niveau artistique, scientifique et culturel.

 

Angie K.

Avoir été à Paris reste pour beaucoup un rêve, un privilège : savoir que j’irai en France afin de représenter mon pays la Colombie m’a rempli d’orgueil et de joie, faisant toutes les présentations de danse avec amour, donnant le meilleur de moi-même et sans tenir compte de la fatigue. Sans le savoir, la danse est devenue une des choses qui donne le plus de joie.

Ce voyage a été une grande expérience, quelque chose que l’on ne peut jamais oublier, où il y a eu des moments inoubliables : comme aller au CND, voir la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe, et connaître pour la première fois le Musée du Louvre.

Au CND, j’ai connu une danseuse qui a présenté sa danse. J’ai senti comme si elle était une sœur perdue depuis longtemps et j’ai pu me projeter dans un futur quand je l’ai vu.

Je me sens très heureuse d’être l’une des personnes qui peut dire : « j’ai fait partie du projet de Pasos al Viento et j’ai été en France grâce à la danse ».

Je souhaite remercier toutes les personnes qui ont fait que ce voyage ai été possible et qui ont été présentes dans tous ces moments de joie.